Il y a longtemps que je souhaitais écrire quelques lignes sur le sujet. Je vis et j’ai vécu cette solitude de dirigeant qui ne « doit » pas se montrer faible car il est le « phare ». J’ai appris et retenu que le leader doit être fort et surtout qu’il ne montre pas ses émotions telles que la peur, la tristesse, la colère au risque de faire paniquer ses collaborateurs.
L’évidence de prendre le clavier est devenue pressante depuis que je fais partie de 2 syndicats patronaux qui proposent chacun un service d’entraide pour les dirigeantes et dirigeants (CPME ENTRAIDE Vendée et la Tribu coup de pouce du MEDEF Vendée). En échangeant entre nous, il en ressort que nous recevons très peu d’appels et en creusant, un grand merci aux femmes codirigeantes, que le dirigeant masculin a beaucoup de difficultés à exprimer ses difficultés et à demander de l’aide.
J’ai toujours en mémoire une chanson de The Cure : « Boys don’t cry ».
J’utilise encore ce mode de fonctionnement même si je me « soigne ». Je me rends compte que les personnes qui surmontent le mieux la période actuelle sont celles qui sont entourées, qui s’autorisent à échanger sur leurs difficultés, sur leurs satisfactions, qui prennent soin d’elles en pratiquant un exercice physique, en se connectant à la nature.
L’objectif de cet article est un appel à l’authenticité, à la connexion à ses propres besoins et à l’ouverture. Un homme courageux est un homme qui exprime sa vulnérabilité. Un homme responsable est un homme qui assume ses décisions, c’est aussi le propre de l’entrepreneur.
Je termine par cette maxime : celui qui donne ne doit jamais s’en souvenir, celui qui reçoit ne doit jamais oublier.
CPME ENTRAIDE : ICI
MEDEF Tribu coup de pouce : ICI