Pour sortir du taylorisme qui montre ses limites.
Pour arrêter de manager pour les 3% des gens qui font reculer l’entreprise.
Pour devenir une entreprise du pour quoi.
Pour obtenir de meilleurs résultats grâce à la puissance de l’intelligence collective.
La semaine dernière, j’étais en formation (Module 1) au sein de l’association MOM21 à propos de l’entreprise libérée. Pour étayer la journée, nous avons reçu le témoignage d’Alexandre Gérard, PDG d’Inov-On qui, pour surmonter la crise de 2008-2009, a tenté de changer son mode de management. Je vous donne ici les 4 leçons qu’il nous a livré (issues des travaux d’Isaac Getz et de Brian M. Carney dans leur ouvrage : Liberté et Cie) pour faire qu’aujourd’hui sa société est repartie sur la route de la croissance et affiche des résultats bien meilleurs que ses concurrents et surtout que ce sont les collaborateurs qui prennent les décisions au quotidien…
- Cesser de parler et commencer à écouter. Ensuite renoncer à tous les symboles et à toutes les pratiques qui empêchent les salariés de se sentir intrinsèquement égaux (voir ma Newsletter de décembre 2013).
- Commencer à partager ouvertement et activement sa vision de l’entreprise pour permettre aux salariés de se l’approprier. Mais il ne faut pas le faire avant l’étape 1, car des gens qui ne sont pas traités en égaux ne s’intéressent pas à cette vision.
- Arrêter d’essayer de motiver les salariés. Il convient plutôt de mettre en place un environnement qui leur permettra de se développer et de s’auto-diriger, et de les laisser se motiver eux-mêmes. S’ils comprennent la vision dont il est question à l’étape 2, ils se chargent du reste, pourvu qu’on les laisse faire.
- Rester vigilant. Pour préserver la liberté de son entreprise, le dirigeant doit devenir le garant de sa culture. En l’occurrence, comme le dit le leader libérateur Bob Davids, « une seule goutte d’urine dans la soupe est une goutte de trop. Il est impossible de la retirer. » Une vigilance de tous les instants, tel est le prix de la liberté.
La liberté sans responsabilité donne l’anarchie.
Accepter que seul on va plus vite, ensemble on va plus loin.
Il n’y a pas de performance sans bonheur d’où l’équation gagnante :
Liberté + Responsabilité = Bonheur + Performance